Depuis le 7 octobre 2024, situation géopolitique est plus que jamais préoccupante, avec la poursuite des affrontements au Proche-Orient. Cédric VAN STYVENDAEL a réitéré en début de Conseil municipal son appel à la libération des otages et l’arrêt immédiat du massacre des civils palestiniens.
Un Conseil municipal a pour vocation de traiter les affaires de la commune et il y a suffisamment de choses à faire et à dire à Villeurbanne pour ne pas faire dans l’introduction de ces assemblées des commentaires systématiques de l’actualité internationale.
Difficile, pour autant, de ne pas dire un mot de la situation à Gaza, tant cette actualité pèse sur tous les esprits qui s’inquiètent encore de la marche du monde et des injustices en train de se vivre.
Depuis l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas le 7 octobre dernier, la pire attaque survenue en Israël depuis sa création en 1948, je me suis plusieurs fois exprimé dans cette instance sur la situation au Proche-Orient. D’abord pour dire toute notre solidarité avec le peuple israélien qui a été tout entier meurtri par ces assassinats de masse.
Plus de 6 mois après ces événements, la guerre menée par Israël n’a pas atteint ses deux seuls objectifs affichés, à savoir anéantir le Hamas, responsable des attaques du 7 octobre et libérer l’ensemble des otages.
Cette guerre continue de faire des victimes civiles chaque jour, par centaines.
Selon L’ONU, plus d’enfants ont été tués dans l’enclave de Gaza qu’en quatre ans de conflits dans le monde entier.
Lundi dernier, sept volontaires de l’ONG World Central Kitchen ont été tués par une frappe israélienne, ce qui a suscité une réaction indignée de toute la communauté internationale, dont le président américain Joe Biden, exigeant des explications.
Aux pertes humaines à Gaza s’ajoutent les dégâts matériels, les écoles, hôpitaux réduits en cendres, compliquant le travail des secours et le ravitaillement des personnes.
C’est la manière même dont la guerre est menée par le gouvernement israélien qui génère ces violences contre les civils et les humanitaires encore présents sur place, souffrances et humiliations qui font le lit du cycle infernal de la vengeance.
Comme je l’ai indiqué ici à plusieurs reprises, je refuse la concurrence des souffrances. Je considère que les violences infligées au peuple palestinien sont intolérables et que leur poursuite n’apportera ni la paix ni la sécurité pour tous les peuples vivants au Proche-Orient.
Je considère toujours qu’il faut trouver la voie qui permette la libération des otages retenus par le Hamas depuis le 7 octobre. Il faut que ces otages puissent retrouver leurs familles et que les familles palestiniennes puissent vivre en paix et en sécurité.
Nous ne règlerons rien depuis Villeurbanne. Cela ne nous empêche pas de dire qu’il faut mettre fin à ce désastre humanitaire. Il faut un cessez-le-feu et la libération des otages détenus par le Hamas. Il faut que l’Etat israélien mette en œuvre des mesures concrètes pour protéger les civils et les travailleurs humanitaires à Gaza.
Concernant les actualités de notre ville et sans être exhaustif, je me permets de relever quelques actualités de ces dernières semaines, qui donnent à voir que l’engagement de toute l’équipe d’élus commence à porter ses fruits et à se voir et à transformer la ville :
- Inauguration VL 2 la semaine dernière, avec une nouvelle entrée de Ville pour Villeurbanne.
- Soudure du premier rail du T6 cette fin de semaine qui marque une avancée symbolique des travaux
- Inauguration le 23 avril du Jardin des Ressources, belle vitrine de la nouvelle manière dont nous souhaitons concevoir les nouveaux espaces verts de la Ville,
- Inauguration du bâtiment patrimonial de l’Autre Soie
- Ouverture il y a trois semaines de l’occupation temporaire du site ACI
- Visite la semaine dernière aux personnes hébergées à la Maison des Sœurs
- Et annonce par le Ministre de l’Intérieur de l‘arrivée à la rentrée d’une BST au Tonkin, qui vient récompenser notre opiniâtreté depuis plus de trois ans sur ce sujet et la mobilisation des habitants,
Je rappelle aussi que nous organisons ce mercredi la troisième journée de l’opération « Comme on se retrouve » qui nous permette d’aller à la rencontre de nombreux Villeurbannais. Quels que soient leurs retours (tous ne sont pas des félicitations pour notre action), tous les habitants que nous croisons nous remercient de venir à leur rencontre dans leurs lieux de vie quotidiens, nous remercient cette promesse de la proximité et de l’écoute.
Socialistes et Citoyen·nes villeurbannais·es 